Toujours en manque de Downton, sur les conseils du Dark Side, me voilà donc partie à regarder cette minisérie en deux parties, inspirée d’un bouquin, évidemment. Ça doit dater de 2012, quelque chose comme ça.
Bon, ben encore une fois, c’est raté. Encore une histoire d’amour contrariée, encore une passion sur fond de guerre, encore des acteurs somme toute très corrects, mais… rien à faire, l’envie de regarder le deuxième épisode n’est jamais venue. Il faut dire que ce n’est pas très finement découpé : si on les voit repartir bras dessus bras dessous à la fin du premier épisode, on se doute bien que leur romance va être mise en pièces dans le deuxième ! (Et honnêtement, qui a envie de voir ça ?)
Alors voilà, c’est l’histoire d’un fort gentil jeune homme que c’est Eddie Redmayne. (Vous commencez à voir où je veux en venir.)
Il se retrouve chez une famille de Français dont le pater n’est autre que monsieur Laurent Laffitte. De la Comédie Française, hop, ça vous plante un bonhomme, ça.
Mais oui, vous l’avez vu dans plein de choses, voyons.
Ce brave homme qui est un industriel tout à fait aisé est flanqué de deux grands marmots et d’une jeune épouse blonde et fraîche. C’est Clémence Poésy, alias Fleur Delacour. C’est là que le bât blesse, mes bons amis.
(Vous me direz qu’on aurait pu se taper Léa Seydoux ou Mélanie Thierry, mais non. Fiou, on l’a échappée belle. A part Machine Cotillard, faut croire qu’on n’a que trois Françaises qui parlent un anglais correct !)
Bon, le rôle est pourri. Franchement, j’aurais pas aimé être à sa place. J’imagine qu’il lui manque un petit quelque chose de sympathique pour rendre électriques ces longs gros plans sur son visage angélique.
Ou peut-être est-ce parce que ce cher Eddie Redmayne lui vole purement et simplement la vedette. Un vrai trou noir, ce type !
Il n’est point beau, non, ça c’est sûr. Mais il vous chope par le colbac à travers l’écran de ses poings invisibles et vous ne pouvez que sombrer. Et vous allez vous noyer dans ces grands yeux gris, verts, bleus, noisette, on ne sait pas. Ou vous vous retrouvez à compter stupidement ses taches de rousseur. Bref, vous êtes dans la merde.
Une chose est sûre, cette scène de la barque, elle reste.
Toutefois, je ne suis pas persuadée que Bill Weasley apprécierait que sa jeune épousée fasse du pied à un autre rouquin.
Enfin, qu’il se rassure : aussitôt la chose – sauvagement – consommée, terminé, la tension retombe comme un soufflé trop cuit.
Par contre, si le côté flashback m’a un peu soûlée, il faut avouer que côté tranchées, le casting est superbe !
King in the North ! (Et attention, il a sorti la moustache de destruction massive !)
Et son tonton du Mur ! Fou, ça !
Au demeurant… hem, c’est pas pour dire mais deux Stark dans les tranchées, c’est pas bien malin. Je dirais même que c’est le meilleur moyen de la perdre lamentablement, cette foutue guerre. Ah ah ah !
Bon, Eddie en soldat est tout à fait parfait, je vous rassure.
Sérieusement, c’est sans fin, ce truc.
Mais comment fait-il ??
J’arrête là, mais je dois bien en avoir encore cinq ou six, comme ça. Le pire, c’est que jamais ça ne semble ennuyeux tellement – contrairement à ce que ces captures laissent transparaître – il raconte toute son histoire à travers ces longues séquences muettes. On admire son visage un peu bizarre comme on admire les décors et l’ambiance.
Voilà… bon, clairement, c’était pas Orgueil et Préjugés ni Raison et Sentiments.
(Ni Downton. Qui, entre-temps, est arrivé, thank GOD.)
Alors, vous aviez vu cette chose-là, vous aussi ?